Elle était l’énergie de la vie qui surgit du néant
Qui transforme la poussière en des cœurs si grands
Qui fait naître la lumière aveuglante sur nos sentiments
Sur la terre de granit qui fait couler les ruisseaux de la vie
Qui accompagne nos chemins frissonnants d’envies
De ce feu qui monte au ciel de cette pluie qui coule en vain
Pour construire des barrages pour séparer les êtres humains
De ces épis d’or et d’argent qui ne valent rien
Elle était l’immaculée conception, la déesse des terres profondes
Qui a fuit les enfers au près de cette arbre qui git dans l’ombre
La paix qui sortit du sillon pour effacer ses malheurs
Elle était la nature vivante, elle était la nature humaine
Aimez, vivez, veux tu, mon arbre en être le témoin
Elle était la nature humaine, elle était la nature vivante
Pour retrouver les plaines des enfants du bonheur
Des enfants du bonheur
Des enfants du bonheur
Des enfants du bonheur
Soyez sanglants, mauvais et durs mais surtout ne venez pas
Ne venez pas en traînant vos cordes, en traînant vos chaînes
Vous cherchez un complice au milieu des grands chênes
Ne faites pas servir à vos crimes le cri des innocents
Vos lois portent à la nuit sur vos ailes les ténèbres
Je suis fils du soleil, soyez fils des ténèbres
Allez-vous-en ! laissez l’arbre fleurir dans ce désert
Soit vivez ou tuez et la nature fera le reste
Aimez, veux tu mon arbre, en être le témoin
Aimez, vivez veux tu mon arbre en être le témoin
Veux tu mon arbre, en être le témoin